dimanche 29 août 2021

UKRAINE 30 ans d'indépendance

L'Ukraine fête les trente ans de son indépendance survenue en 1991 après la dissolution de l'Union soviétique. L'Ukraine a dès ce moment avancée vers son propre destin, affrontant des tempêtes en maintenant le cap. 

Bravo !

mardi 27 janvier 2015

Sale invasion

...que celle des sbires russes en terre d'Ukraine... des malvats!

samedi 29 mars 2014

L'Ukraine est forte et créative !!!

http://www.youtube.com/watch?v=v6yVoXA6Ulc


vendredi 14 mars 2014

UA décliné...

Odessa underground with their network of catacombs.

Nobody won !

mercredi 12 février 2014

Ukraine des barricades

Ils s’embrassent, au pied de la barricade…  Se sont connus en début décembre, un mardi soir. Oksana servait de la soupe à des manifestants depuis le début de l’après-midi, lorsque cet étudiant du conservatoire de Lviv, arrivé la veille à Kiev, s’est présenté devant elle.

Trois mois ont passé et Oksana continue à chaque jour de donner quelques heures pour la “Révolution”.  En sortant du boulot, avant de se rendre à la Place de l’indépendance (appelée Maidan), elle consulte une page Facebook énumérant les denrées dont les cantines ont besoin pour nourrir les activistes : citrons, thé ou café, de la viande.  Elle achète ce qu’elle peut, puis passe à la barricade de la rue Hrushevskoho, saluer Volodymyr, son nouvel amoureux.

Ce mardi soir où ils se sont rencontrés, se tenait un rassemblement monstre à Maidan.  Ils y sont allés ensemble. L’ambiance était électrisante,  l’enthousiasme palpable et il y avait un je-ne-sais-quoi d’aphrodisiaque dans l’air, témoignent les observateurs.

Semaines exceptionnelles de mobilisation pendant lesquelles la population de Kiev a orné la Place de l’indépendance de décorations de Noel et érigé un immense sapin aux couleurs des drapeaux ukrainien et européen, le jaune et le bleu. 

Le 16 janvier, l’élan de ses citoyens pacifiques devenu un peu trop soutenu et communicatif aux yeux du président Viktor Ianukovithch, celui-ci affiche ses propres couleurs. II impose des lois liberticides et relâche ses sbires… Suivent assassinats, enlèvements, passages à tabac et intimidations. On vise les journalistes et les activistes. Les internautes remplacent la photo de leur profil Facebook par un carré noir, en signe de deuil.

Mais Ianoukovitch échoue à étouffer la mobilisation. À Maidan, le village de tentes déborde maintenant sur le boulevard Krestschatik . Et à l’ambiance festive des semaines pacifiques, un nouveau Kiev, celui des carcasses d’autobus calcinés et des barricades renforcies, pousse les Kiéviens à un résistance créative.
Les artistes investissent les lieux publics. Un saxophoniste exécute un blues lancinant sur un amas de cendres.  Non loin, un piano jaune et bleu drapé du drapeau ukrainien résonne la journée durant de mélodies diverses. Volodymyr vient s’y asseoir souvent. Il enlève ses gants, garde sa cagoule sur le visage, s’allume une cigarette et joue… selon ses humeurs. Ça l’apaise et  recharge ses batteries.

Ailleurs, un peintre a installé  son chevalet face à une barricade et immortalise cette structure improvisée et imposante alors qu’un sculpteur irrévérencieux a vissé sur le socle de la statue de Lénine abattue par des manifestants, un bol de toilette… doré !  En rappel à celui que le président Ianoukovitch aurait, soit-disant, fait installer dans une résidence de fonction dont il a fait son palais personnel, aux frais des Ukrainiens!
Ianoukovitch est le moteur de la révolte des Ukrainiens. Ils le qualifient de voyou, de voleur toujours prêt à tirer (à son) profit de toute situation, incapable de voir à long terme. Les Jeux olympiques sont en cours et l’impasse dure depuis trois mois.  Plutôt que de chercher l’apaisement et des solutions à la crise, Ianoukovitch la laisse s’enfoncer. Il ignore les manifestants. Ce dimanche 9 février, pour la 12e semaine consécutice, ceux-ci se rassemblaient à Maidan par dizaines de milliers.  Mais sur les barricades, la patience commence à s’éroder.  

Pendant ce temps, des milices pro-gouvernementales sont levées avec l’assentiment des autorités. Les titouchkis, ni armée, ni police, ni forces spéciales, ce sont des groupes sans règles, sous l’autorité de personne.. supposément. Des fiers-à-bras souvent recrutés dans les club sportifs, menaçant les activistes et depuis peu, bravant les barricades pour attiser les tensions, antagoniser les divisions.  

Sous les projecteurs et devant les micros, Ianoukovitch affirme vouloir poursuivre des discussions constructives avec l’opposition. Hors d’onde, il met ses unités anti-terroristes en alerte. Surveillance renforcée dans les aéroports, les gares et le long des pipelines. Signe, pour l’opposition, que le gouvernement est sérieusement inquiet.

Jusqu’à présent,  en tant que porte-parole de l’opposition, Vitali Klitschko, ex-boxeur et chef du parti Oudar, a réussi à préserver la cohésion au sein de celle-ci, même si pour cela, il a du personnellement arbitrer en quelques occasions. Ayant mené une carrière internationale, il comprend le sacrifice de ces jeunes ukrainiens étudiant ou travaillant à l’étranger, rentrés précipitamment pour défendre leur pays. 

Comme beaucoup de leurs compatriotes ils compromettent leur avenir pour défendre celui de l’Ukraine.
L’opposion maintient ses exigences : la nomination d’un premier ministre, un remaniement constitutionnel réduisant les pouvoirs du président ainsi que l’annonce d’élections anticipées.

Et appelle la communauté internationale à poser des gestes concrets : sanctionner les dirigeants corrompus et les voyous, pas l’Ukraine !

L’heure n’est plus à danser à Maidan.

mardi 28 janvier 2014

Maidan

Place de l'indépendance à Kiev... Des Ultras aux Cosaques : Qui est là ?

En Ukraine, ces fans finis de soccer, des hooligans, de pugnaces supporters du Dynamo de Kiev, assurent la sécurité des manifestants au pied des barricades. Pourquoi ? Ils ne pardonnent pas au gouvernement les brutalités envers des étudiants pacifiques en décembre dernier.

L’Église catholique ukrainienne invite à la désobéissance civile.

Irina (non-fictif), une grand-mère apporte tous les jours de la nourriture et du thé aux manifestant. Elle rage :  Ianoukovitch s’en est pris à nos enfants ! En effet, les étudiants blessés, disparus ou emprisonnés ont été la goutte qui a fait déborder le vase des Ukrainiens. 

Dignité et intégrité de la nation menacées ? Par des bandits en plus ? Pas question de se laisser faire  !

Irina vient donc encourager ses concitoyens à résister avec ses biscuits encore tièdes. Il fait -20.